15 mars 2014

L'Ouganda

Après avoir visité nos chers cousins les gorilles, on savait qu'on avait accompli tout ce qu'on voulait faire en Afrique. Il ne restait plus qu'a se la couler douce en Ouganda. Pour se faciliter la vie et profiter de se que le pays à de mieux à offrir, on a engagé un chauffeur et un guide. Voici un aperçu de notre grand tour et de nos impressions sur le pays.

Les lacs Bunyonyi et Mutanda
Le sud-ouest du pays présente de très jolis lacs où c'est facile de relaxer. On s'est rendu compte qu'on préfère nettement l'ambiance de bord de lac tranquille que la détente à la plage. Vive le canoë et les feux de camp.

Bwindi Impenetrable Forest
Pas si impénétrable que ça puisqu'on l'a traversée d'un bout à l'autre entre les villages de Nkuringo et Buhoma. Belles orchidées, chutes d'eau et végétation dense.

Parc nationaux de Queen Elizabeth et Murchison Falls
Sans chauffeur, je ne pense pas qu'on aurait fait un autre safari. On a déjà vécu l'ultime expérience dans le Serengeti. Par contre, les coûts étant vraiment moindre en Ouganda, on en a profité pour s'adonner à cette activité une fois de plus. La faune et la savane n'étaient pas aussi incroyable qu'en Tanzanie, mais on a quand même vu des nouveautés comme le Cobe d'Ouganda, une sorte d'antilope.

Au Queen Elizabeth, comme il y a moins à voir, on a pu s'attarder à observer une lionne et son très jeune lionceau pendant une heure. Il y avait aussi un hippopotame qui broutait juste en dessous de la fenêtre de notre cabane pour la nuit. Lors d'un tour de bateau sur le canal de Kazinga, on a vu plein d'éléphants de vraiment proche.

Au Murchison Falls, on a vu des crocodiles sur le Nile Victoria et surtout beaucoup de mouches tsé tsé tourner autour de notre véhicule!

Chimpanzés (Kalinzu Forest Reserve)
L'anticipation de trouver les chimpanzés était encore plus grande que pour les gorilles, puisque qu'ils se déplacent rapidement et sont généralement plus difficiles à trouver. Quand on a commencé à entendre leurs cris, c'était très excitait de se mettre à courir dans la forêt tropicale dans leur direction. Par contre, on a du se contenter de les observer à distance puisse qu' ils aiment bien se tenir dans le haut des arbres.

Les villages, les plantations et les gens
Notre tour de l'ouest du pays nous a amené à passer par plusieurs villages. C'est toujours intéressant de voir comment les gens vivent. S'il y a quelques plantations de thé et de café commerciales, il y a surtout beaucoup d'agriculture de subsistance. Les champs sont souvent sur les flancs quasi verticaux des collines.

Les hommes laissent le travail "facile" aux femmes, pendant qu'ils attendent des clients assis sur leur boda-boda (moto/transport public). On se demande souvent ce qu'ils font pour occuper leur journée. Ils sont patients et pas pressés en tout cas!

Les femmes, avec leur bébé attaché dans le dos, portent des bidons jaune de 40l d'eau sur la tête, parfois sur plusieurs kilomètres. Ce sont elles qui travaillent dans les champs ou qui portent les matériaux sur les chantiers de construction. On en a croisé qui étaient surprises de nous voir marcher en campagne. Leur expérience général des "muzungus" est qu'on est trop faible pour aller quelque part sans voiture.

Les enfants sont toujours très enthousiastes pour nous envoyer la main ou pour nous courir après. On a eu moins de demandes pour de l'argent ou des bonbons. Ce qui leur faisant particulièrement plaisir, c'était nos bouteilles d'eau vides.  Vive la récupération!

L'Ouganda est une vraie tour de babel. Il y a tellement de groupes ethniques qu'à chaque village qu'on a croisé, la langue était différente, même s'ils ne sont séparés que de quelques kilomètres. L'anglais est la langue officielle, mais ce n'est pas la langue maternelle de personne.

Kampala
Capitale chaotique et perpétuellement engorgée de traffic où il faut être fou pour être un piéton. Je peux vous dire qu'on est mûr pour l'asile!

Bouffe
Côté nourriture, il y a plein de particularités. D'abord, les gens se nourrissent surtout de bananes vertes. Lorsqu'elles sont pilées comme des patates, ça s'appelle le matooké. Elles sont aussi servies grillées, en sandwichs ou en ragoût. Il y a des marchés de régime de bananes partout et on les voit souvent chargées sur des vélos.

Dans un restaurant, lorsque vous choisissez un met sur le menu, comme du ragoût de boeuf, on va systématiquement vous demander quelle sorte de nourriture vous voulez avec ça. C'est comme si la sauce n'est qu'une décoration, car pour eux, le vrai plat de résistance est la montagne de riz, patates ou purée de bananes qui vient avec. D'ailleurs, ça ne sert à rien de demander le menu. Invariablement, ce qui est écrit n'est pas disponible, mais la serveuses va quand même aller demander douze fois dans la cuisine avant de finalement vous informer du plat du jour!

Ces petits moments qu'on prend pour acquis, comme commander dans un restaurant ou organiser un transport, nous font réaliser comment la réalité est différente en Afrique. Les systèmes établis auxquels on est habitués n'existent pas ou sont bien différents. Ici, tout le monde est un peu livré à lui même et pour fonctionner, il faut connaître les coutumes, avoir beaucoup de contacts,  être "street smart" et avoir une conception du temps bien relax. On a beau avoir passé quatre mois en Afrique, on est encore loin de comprendre toutes les subtilités de la vie quotidienne.
Lac Mutanda avec la chaîne des Virungas visible en arrière-plan. 
Magasin général d'un petit village.
Cargaison de bananes.
Kampala.

11 mars 2014

Gorillas in the Sun

Seeing the mountain gorillas was one of the must do for this trip. We had planned to do it in Bwindi Impenetrable Forest in Uganda but once we got to Kisoro, we found out that there was a good opportunity to see them in the Mgahinga National Park. The Nyakagezi group was on the Ugandan side (the Virungas range is shared by Rwanda, Congo and Uganda) and, what is actually quite rare, had five silverbacks living together. So we robbed a bank, got our permits and set up to track them early the next morning.

The great thing about viewing the gorillas is that you actually track them in the mountain, in their natural habitat, without knowing exactly where they are. We started climbing with Lucky, our guide, using all our senses to find them. We were looking for their nests of the previous night and their droppings. We smelled them as we got close as they smell strangely like sweaty underpants after an exhaustive workout session. We listened to the sound they make, especially when they beat their chest, which can be heard about a kilometre away. Most importantly, we listened to the radio from the group of 5 rangers who had been with them since early morning!

I must admit that we were a bit disappointed when we saw our first two adult males, or silverbacks, named Ndungutse and Mafia. We were expecting them to charge us or intimidate us with their chest beating; all to protect their family, but they were very much used to human presence and preferred to turn their back and continue their breakfast. Still, they are amazing animals to behold. They are massive, with huge jaws and canines and arms strong enough to break trees like twigs.

We continued our expedition to meet the rest of the group:
- Rukundo, a blackback or young adult of 8 years about to change colour to silverback;
- Macati, a juvenile male;
- Nshuti, the female, trying to teach her eight months old baby to start eating leaves by himself. The baby will not be named until June, when the Naming Ceremony takes place. This is actually quite a big affair in the country.
-  Mark, the dominant silverback, the lucky one who gets to mate with the female.

We missed three members of the group; two females and the oldest male, who were probably higher on the slope of the volcano.

Although they were all very cute, we had the most fun playing with Macati, who didn't shy from us and actually came to touch us and marvel at our 'removable skin'! It's really amazing how close to humans they are by their expressions and mimics. We could tell that he was looking into our eyes to judge if he could trust us and come closer.

Spending an hour with our close cousins is an incredible experience in itself but we were twice lucky in being able to interact closely with one of them and, being in the rainy season, with sunshine to boot!
Rekundo

Nshuti and her baby
Mafia and Ndungutse behind

David and Macati

25 février 2014

Rwanda

Les médias étant excellents pour rapporter des histoires macabres qui restent dans la tête; je suis certaine que la plupart d'entre vous pensent automatiquement au génocide de 1994 à la mention du Rwanda.

Commençons donc par remettre les pendules à l'heure, puisque les tueries c'étaient il y a 20 ans et que les choses ont bien changées depuis. À notre grand étonnement, le Rwanda est vite devenu une perle de notre visite de l'Afrique de l'est.

Si le pays a implosé à cause de tensions ethniques, de nos jours il est bien mal vu de faire la distinction entre les hutus et les tutsis. Les Rwandais travaillent fort à créer une identité nationale égalitaire et dépourvue de distinctions ethniques.

Comme on s'est fait dire par un local, après les horreurs de '94, les Rwandais auraient pu sombrer dans un cycle de vengeance infernal. Heureusement, le gouvernement a décidé de laisser le passé derrière et de se tourner résolument vers le futur. La résilience des gens et leur volonté à surmonter leurs épreuves est particulièrement louable. Si des fonds internationaux ont été nécessaires pour rebâtir le pays, ce sont quand même les efforts des Rwandais qui sont à la base des succès flagrants qu'on a pu constater.

Le pays est bien organisé et il ne semble pas y avoir trop de corruption, comparativement aux pays avoisinants. Parmis les aspects positifs qui nous ont marqués, il y a les corvées communautaires auxquelles tous les Rwandais participent chaque dernier samedi du mois. Au lendemain du génocide, elles étaient obligatoires, mais de nos jours il serait bien mal vu de ne pas y participer. Je pense aussi que les gens tirent une grande fierté à savoir qu'ils contribuent à construire leurs écoles ou entretenir leurs routes.

L'éducation est obligatoire jusqu'à la fin du secondaire et ils la prennent au sérieux. Le pays essaie aussi de développer sont secteur informatique afin de devenir un centre d'excellence sur le continent. Considérant la petitesse du pays, c'est une excellente façon de créer de l'emploi de qualité.

Leurs efforts sont aussi de nature écologiques et les sacs en plastique sont illégaux. On s'est même fait fouiller à la frontière pour détecter cette contrebande! Cette loi enlève tout le "charme" d'un pays en voie de développement, puisqu'il n'y a aucun sachet, ou autres déchets, qui s'amoncellent dans les rues. Le pays est tellement propre et bien entretenu que la comparaison avec la Suisse est facile. D'ailleurs, les Rwandais semblent obsédés par la haie bien taillée et le jardin immaculé. Leur maisons en briques bien construites sont une surprise après les huttes en terre qu'on a vu partout dans les pays voisins.

Le pays des milles collines est doté d'une grande beauté naturelle qu'on a pu constater lors de nos visites entre Kibuye et Gisenyi, aux abords du lac Kivu. Sur l'étendue du territoire, il y a littéralement des milliers de collines verdoyantes dont les terraces pour l'agriculture rappellent l'Asie. On s'est trouvé des hôtels merveilleusement bien aménagés, avec une atmosphère détendu et des vues imprenables, qui ont occupé une grande partie de notre temps. À Kibuye, on a fait la connaissance d'une mère et fille québécoises et du copain Rwandais, avec qui on a partagé un tour de bateau et plusieurs bonnes discussions sur le pays. À Gisenyi, nos marches et tours de moto sur la route côtière nous rappelait la "Great Ocean Road" en Australie.

Après avoir manqué les Tambourinaires au Burundi, on avait prévu entrer au Rwanda par Butare, où il y a une troupe de percussionnistes "Intore" apparemment similaire. C'est à notre grande stupéfaction que notre autobus nous a débarqué directement à Kigali dans le centre du pays! Il doit y avoir eu une erreur de communication de notre part, mais cet arrêt infortuné mettait fin à nos espoirs de voir le spectacle, puisqu'il aurait fallu rebrousser chemin. Sniff,  sniff. De notre hotel à Kibuye, on a aperçu et entendu, de loin, un groupe amateur qui se pratiquait dans le parc. Évidemment, quand on est arrivé sur les lieux, ils avaient fini de jouer. Je vais donc devoir ajouter un rythme de percussion aux milliers de flamand roses dans ma tête.

Néanmoins, Kigali s'est avérée être une plaisante capitale, toute à l'image du pays. Heureusement, le trafic infernal et les rues bondées d'hommes et de femmes transportant des colis en équilibre sur la tête étaient là pour nous rappeller qu'on est encore en Afrique. Malgré l'effervescence, les Rwandais sont charmants et un peu réservés. La langue seconde d'enseignement est passée du français à l'anglais assez récemment et, si certains maîtrisent la langue de Molière, d'autres privilégient celle de Shakespeare. Pour nous, ça créait la confusion de savoir dans quelle langue s'adresser. On aurait bien voulu essayer le kinyarwandais, mais juste le nom nous a laissé bouche-bée.

Évidemment, on a fait le détour nécessaire par le Kigali Mémorial Center pour réfléchir sur la nature humaine et les erreurs du passé, mais ce qui nous a surtout marqué du pays c'est son optimisme consciencieux pour un avenir prometteur.
Collines près de Gisenyi.
Gisenyi - regardez comme c'est propre!
Lac Kivu - Daniel, Chanelle, Anne-Marie, Geneviève et David.
Hôtel Palm View, Gisenyi.

21 février 2014

Burundi

Qu'est-ce qui motive des voyageurs à visiter le minuscule Burundi? Les Tambourinaires! Quand j'étais petite, cette troupe de percussionnistes de renommée internationale est venue à Drummondville dans le cadre du Mondial des Cultures. Leur performance était mémorable et je vous encourage à voir ce qu'ils font sur YouTube.

Les dimanches après-midi, la troupe donne généralement des spectacles à la plage Saga, un peu en dehors de la capitale Bujumbura. On s'est donc lancé dans trois journées de transports effrénés pour être à destination à temps pour une performance.

Étant limités par un visa de transit de trois jours seulement, il était crucial que tous nos transports, à partir d'Arusha en Tanzanie, se passent sans encombre pour avoir le temps de trouver la troupe et aussi pour sortir du pays dans les délais prescrits.

Les deux premières journées complètes d'autobus se sont passées sans problème et on avait même espoir d'atteindre la capitale de l'ancienne colonie Belge avec un jour d'avance. On comptait vraiment trop sur notre chance et notre première nuit en sol Burundais s'est passée dans la petite bourgade de Muyinga.

À notre hotel, il y avait une fête pour le club sportif du village. C'était amusant de voir une trentaine d'hommes danser sur des succès africains comme PSquare, mais aussi sur des vieux classiques francophones comme Joe Dassin. Le plus surprenant, pendant notre séjour, était d'entendre Patrick Norman avec: "Ne laisse pas passer... La chance d'être aimée. Le coeur devient moins lourd, quand on est en amour!"

Je vous épargne le suspense d'une autre journée de transport pour vous dire qu'on a réussi à atteindre la plage à temps... Contrairement aux Tambourinaires, sniff sniff. Vous aurez peut-être plus de chance lors d'une de leur tournée près de chez vous!
Malgré cette petite déception, je peux quand même vous dire que le Burundi nous a laissé une bonne impression. Ce fut bref, mais de nos transports qui nous ont fait traverser le pays d'est en ouest, on a vu plein de collines verdoyantes. Il y a plein de plantations de thé, café et bananes sur les coteaux escarpés et des rizières dans les vallées. Les gens étaient sympathiques et assez surpris de voir des touristes dans leur petit coin rarement visité.

On a peu de photos pour vous, puisqu'on a passé la majorité de notre temps entre les transports, dans les banques et bureaux de change, puisqu'il fallait aussi préparer notre entrée au Rwanda. Note aux voyageurs qui veulent visiter l'Afrique de l'Est: Visa, ça va; Mastercard ça va pas. Aussi, bonne chance pour trouver des guichets automatiques qui acceptent votre cartes internationales.

La suite de notre périple sera donc au Rwanda, ou j'ai espoir de voir une performance de Intore, une forme de danse-percussion similaire aux Tambourinaires.
Dernier instant d'espoir à la plage Saga.

18 février 2014

The Safari

I'm pretty sure it's the same for you, but since we started thinking of our African trip, the quintessential activity that came to mind had always been the safari. After much research and some great tips from our friend Jasmine, we opted for a 5 days camping safari with a custom itinerary via lake Natron, the Serengeti and the Ngorongoro Crater.

Lake Natron
The greatest thing about lake Natron was the jaw dropping scenery on the way there. During our long 6 hours journey, we were able to appreciate some very nice views of volcanoes, some still active, Massai people with their colorful clothing, great plains of bright green grass and the Rift Valley Wall that rose to the horizon.

Although the main reason to get there was to see the millions of flamingos that should have been in the lakes in Kenya, we were once again disappointed. Still there were about a hundred of them, which was enough for Gen to be all excited and run with them in the mud.

The question will always remain for us, though: where are all the flamingos gone?

What we didn't realise was that, with all the driving involved, we would not be spending much time at the lake itself. Only a couple of hours before we had to set up camp for the night.

Our campsite that night was quite nice. We had the whole place for ourselves and we got to experience the great culinary skills of our chef, Erick. We were spoiled that, even though we went for a budget safari, the cook that was following us was able to prepare very fresh, tasty and plentiful meals. Actually, after a few days, we were thinking that he was fattening us in order to feed us to the lions!

Dining was made an even better experience with our guide & driver, Raymond, telling us stories of his previous adventures where he saved a lion stuck in a toilet cubicle or had trouble sleeping because another one was roaring all night next to his tent.

Serengeti
It's hard to describe how we felt as we entered the Serengeti National Park in late afternoon after another long day on the road. I guess what impressed us the most were the things that all those documentaries didn't really manage to convey: the vastness of the place, Sirengit means endless plain in Massai language and it actually stretches as far as the eye can see, with some rolling hills and a few acacia trees dotting the landscape; or maybe it was the smell of those flowering acacias; or the intense storms we could see forming up in the distance under our sunny sky, which would smell of damp earth as we were coming up to it.

Let's not forget about the animals. In this vast wilderness, we were not expecting to see them as close as in a zoo. It was even more surprising when we stumbled upon them right next to our Land Cruiser. Just by traveling the 80 km to our campsite, we saw two male topies fighting ten meters from us, an elephant that crossed our path under the rain and a pride of 5 lions laying right next to the road, looking very relaxed.

The next two days were even better for animal spotting. For the interested biologists amongst you, here is a short list of what we saw: at least 50 lions, elephants, giraffes, hyenas, buffaloes, one leopard sitting in its tree, two cheetahs, tons of hippopotamus, crocodiles, topies, hartebeests, Thomson's gazelles, Grant's gazelles, impalas, klipspringers, dik diks, rock hyrax and so many birds that only Gen can remember the name of. 

Even though our guide was an expert in all animals and birds, he was mostly interested in finding the rare ones for us. I think it was a kind of competition between guides and as soon as one spotted a mating lion for example, you would hear the two-way radio come to life and soon after, twenty vehicules were surrounding the couple.

It wasn't until our last day in the park, as we were about to exit Serengeti, that we got to see the major attraction: the actual migration. Basically, it is a group of wildebeests and zebras, millions of them, that travel hundred of kilometres every year in search of good grass and water. At the time of the year that we saw them, they were at the southern end of their pilgrimage, all spread out across the plain as far as the eye could see in every direction. So impressive!

Ngorongoro Crater
As we have told you before, we opted for camping every night during our safari in order to save costs, as opposed to fancy tented camp or lodges. Honestly, compared to our little mishaps in the Simiens, it was very comfortable. The tent and sleeping bags were good and we didn't get wet or cold. The facilities were also adequate and we were able to enjoy showers and proper toilets at every stop. The only place where it became a little bit annoying was at Ngorongoro National Park where the government only allows one public campsite so that all the tour companies end up in the same place. It wasn't really a problem for us, but our cook had to do some elbowing to get some cooking space.

Ngorongoro Crater is actually a big bowl in the extinct volcano with a lake in the middle. Due to this, it gets the animals to be much closer together and is therefore great if you missed any in the previous parks. It's where we saw the last of the "big five": lion, leopard, elephant, buffalo and rhinoceros. It's called like that because they were supposedly the five most dangerous to hunt during the old days of trophy hunting. Anyway, it turned out that we were quite lucky with our sighting of the black rhino as even Erick said that it was the first time in five years that he saw one that close.

Conclusion
We would like to include some tips that we learned during this "lifetime experience". Maybe it will help you when you plan yours.

Safari is fun but expensive. Our best tip would be to bring enough USD to cover the cost. It's very hard anywhere in East Africa to pay with a credit card and inserting your debit card 10 times in an ATM to get a huge pile of local currency, especially at the 25$ per transaction your friendly Australian bank charges, is not very economical.

There are lots of operators, so it's not easy to choose. The most important thing is to have a good guide as he will be the one spotting the animals and sharing his knowledge about them. We were very lucky to find Raymond.

Thanks for reading this long entry. I hope the thousand words will make up for the few images we can post on our current internet connection. Check for more on Flickr soon!
A few flamingos (pink patch in the background) and Geneviève, with millions in her head! 
Sunrise over Serengeti. Yes Rob, another sunrise shot from Gen. 
Being surrounded by a pride of lions. 
Cheetah striking the pose. 
Serengeti migration. Look closely, there's a million of them! 
Black Rhino. 

13 février 2014

Délicieuses montagnes

Premièrement, un gros merci pour vos commentaires. Ça fait toujours plaisir d'avoir de vos nouvelles.

Pour quitter l'île paradisiaque de Zanzibar, on a pris le traversier pour la métropole de Dar es Salam. On a trouvé la ville très peu attrayante et, après une seule nuit, on avait besoin d'un changement de paysage. On s'est donc dirigé vers la petite ville de Lushoto situé dans les montagnes d'Usambaras. Ce n'est pas une destination touristique importante, mais ça s'est avéré une étape très agréable.

Après la chaleur suffocante de la côte, le climat frais montagneux nous faisait du bien et l'odeur de la forêt d'eucalyptus nous rappelait l'Australie. Le mieux est qu'on a pu faire de la randonnée par nous même. Oui, oui, sans guide obligatoire qui coûte une fortune, comme la plupart des autres activités en Tanzanie!

On est passé par des petits villages sympathiques pour aller apprécier des points de vue spectaculaires. En chemin, on a fait la connaissance de Joseph, qui nous a fait rencontrer quelques résidents locaux très fascinants: des caméléons! Trop mignons.

Comble de bonheur, pour le dîner, on s'est retrouvé dans une ferme où on a pu se procurer un pique nique délicieux. Tous les aliments, incluant deux sortes de fromages, étaient produits localement.

Tant qu'à être heureux dans les montagnes, on a décidé de prolonger le bonheur en se rendant à Moshi, au pied du fameux mont Kilimanjaro, la plus haute montagne d'Afrique. Ayant autant d'aptitude à monter des montagnes qu'une vieille chèvre handicapée, on s'en est tenu à observer la montagne à partir de petites plantations de café indépendantes, situées au pied du mont. Notre tour était organisé par la coopérative des fermiers indigènes locaux. C'est une bonne initiative qui permet de produire des revenus supplémentaires pour la communauté, dont les membres sont de la tribu Chagga. Leurs plantations sont toutes petites et pour survivre ils doivent aussi cultiver des bananes et autres légumes. Les bananiers sont utilisés pour faire de l'ombre nécessaire pour les plans d'arabica. Un bon arbre de café produits environ cinq kilos de grains par année, vendu pour environ 5US$. Notre guide possède 300 arbres, ce qui était déjà plus que bien d'autres fermiers locaux. On a fait le calcul et pour une bonne année, son revenu brut est de 1500$. C'est très peu considérant les efforts nécessaires pour parvenir à la récolte.

Note to our foodie friends, despite instant coffee being the norm in Tanzania, it's possible to enjoy a very good cup of freshly roasted and locally produced coffee. The Union Coffee, a café that would please the Melburnians, is another initiative of the cooperative of native farmers. Of course we spent a lot of time there, enjoying fresh coffee and good food.
Villages autour de Lushoto.
Caméléon à deux cornes.
Pique nique à la ferme de Irente.
Plantation de café sur le versant du Kilimanjaro, en arrière plan. 
Dennis, fermier Chagga, rotissant du café.

07 février 2014

Zanzibar

Désolé pour les entrées en rafales, mais, contrairement à ce que l'on s'attendait, c'est beaucoup plus difficile d'avoir accès à Internet au Kenya et en Tanzanie que ce l'était en Éthiopie. Ça doit être à cause du réseau cellulaire plus développé que les hôtels ne prennent pas la peine d'offrir le wi-fi. Tout cela pour dire qu'on a eu le temps de préparer plusieurs entrées avant de les publier, donc n'oubliez pas de descendre plus bas pour les lire.

Pour notre première escale en Tanzanie, nous avons opté de demeurer sur la côte et de visiter l'île de Zanzibar. Ici aussi, il s'agit d'un centre de commerce historique. Stone Town, avec son influence Swahili, fait penser un peu à Lamu, mais sur stéroïdes! Au travers des ruelles tortueuses se cachent le palais du Sultan, le vieux fort portugais, la cathédrale anglicane et le marché de poissons. Ça en fait une ville vraiment intéressante à explorer.

La raison principale pour notre séjour à Zanzibar était de faire un peu de plongée sous-marine. Pour se faire, nous sommes  allé à Matemwe où se trouve la plupart des centres de plongée pour l'atoll de Mnemba. Nous avons été impressionnés par la clarté de l'eau et la faune sous-marine. Entre autres, nous avons vu un poisson-grenouille et notre plus grosse tortue de mer. Nous étions logés dans un sympathique bungalow tout près de la plage. Je dois avouer que même si nous ne sommes pas nécessairement des fans de plage, il y a quelque chose d'intéressant à marcher nus pieds dans le parfait sable blanc pour se rendre au centre de plongée le matin.

Une chose qui nous a marqué à Zanzibar, et même partout en Tanzanie, c'est qu'ici, il y a beaucoup plus de voyageurs. C'est peut-être dû au fait qu'il n'y a pas d'avertissement de sécurité en Tanzanie. Quand même, c'est intéressant de rencontrer d'autres personnes et d'échanger sur les bonnes places à aller.
Vieux fort de Stone Town. 
Atoll de M n'embarque.

Lamu Island

People visit Lamu Island to sample the nearby beaches and to see the Swahili architecture of the old town. It's one of those city that has so much personality that you can't miss it, even if the security warnings are alarming. A couple of years ago, a few Europeans have been kidnapped and, as a result, many countries recommend to reconsider your needs to travel to the place. To us, it didn't feel dangerous at all, since security has been increased in the region and the island itself is a very welcoming place.

The laid back atmosphere and engaging personality of the locals were the highlights! We added a few words of Swahili to our vocabulary which represent well the nature of the place:
Pole pole: slowly slowly
Badai badai: tomorrow tomorrow
Sawa sawa: ok, all good
Mambo? Boa! Slang for how are you and fine.

Being on an island, the town is reached by public ferry which departs when full. By full, I mean on the verge of sinking! We were surprised to make it to the main jetty! We found out later that we could have used a public speedboat, which is only slightly more expensive but much safer and faster.

A peculiarity of Lamu is the donkeys! They are used to carry goods and people around since the island is car free. Well, almost car free as there are two vehicles used for emergency, which the locals will proudly point out to you.

The settlement itself is composed of two main streets interlaced with a maze of small laneways which are fun to explore. Even the main commercial street is only wide enough for two donkeys to meet in opposite directions. After a few days, you feel like you know almost everybody in town.

To make our séjour even more enjoyable, we had the chance to catch up with our friend Jasmine, who was spending the weekend there. Of course, being with one of the Sathiagnanan sisters meant that we would be on the lookout for good food! We already mentioned that Jazz is quite a cook herself. Amongst our best finds was a very nice coffee shop, delicious fish samosas and excellent seafood.

Together, we chartered a dhow, a traditional timber sail boat, to visit the small village of Matondoni located further on the island. The main industry of the village is weaving carpets and baskets, which an old man proudly showed to us, probably expecting to make a sale. After that visit, we went to Manda Bay for a bit of swimming and snorkelling. Our captain Simba, turned out to be an excellent chef, cooking for us delicious fish with coconut rice, all while sailing!

Overall, Lamu has been our highlight of the Kenyan Coast, thanks to great company and an amazing setting. It felt very good to be absorbed in this relax and exotic place.
Lamu waterfront.
Donkey and a Swahili door. 
Our guide in Matondoni. 
Lunch on a Dhow.
David, Simba (the captain), Gen and Jasmine.

06 février 2014

Kenya's Coast

We started our trip towards the eastern coast of Kenya with a train ride from Nairobi to Mombasa. Both Gen and I are fervent enthusiasts of this mode of transportation as it allows much more comfort than any other and is a great way to take in the landscape. We managed to book ourselves two first class tickets on this overnight train, which, on top of providing us with our private cabin with two big bunk beds, also entitled us to dinner and breakfast. Ok, the train was a bit old and broke down a few times on the way, but it just meant that we had double the time to spot a few elephants in the distance and wave at the kids following us at walking pace. Anyway, we're on vacation, it's not like we had to be anywhere else fast!

The Kenyan coast is different in many ways from the central highlands, most noticeably with the weather. Whilst in the highlands the climate was temperate, in the lower altitude of the coast it becomes very hot and humid. It seemed that the temperature stayed above 30 even at night! Another apparent change is the Arabic and Indian influence. It is obvious in the way people dress, their food, which is much more spicy and flavourful than inland and the hundred of mosques simultaneously singing prayers at 4:30 in the morning. 

Mombasa in itself is a big and noisy city, so we didn't spend too much time there, except to enjoy getting lost in the small laneways of the old town. Soon after, we were traveling north on the coast passing a string of fancy resorts on white sandy beaches where rich locals and foreigners come to forget that they are in Africa. Definitely not for us.

Our first stop along the way was in Kilifi, a town by a creek with a few fishermen. By the way, did you know that a creek is a salted waterway caused by the sea coming inland? We visited the Swahili ruins of Mnarani and a reptile sanctuary that rescue poisonous snakes from people's homes and relocate them in the wild.

Our next stop after that was not far from Watamu, where we stayed at a very nice eco-camp on Mida Creek. There, we enjoyed a very educational walk with a guide amongst the mangroves and learned about the ecosystem over there. We also used this place as a base to visit the Gede ruins, another abandoned Swahili town.
Gen in first class. 
Fisherman's boat in Kilifi Creek. 
Kilifi reptile centre.
Gede Swahili ruins

27 janvier 2014

Karibu Kenya

Il n'y a pas de caribou au Kenya, mais si on devait décrire notre impression du pays en un mot, on choisirait "Karibu", qui veut dire bienvenu en Swahili.

On s'est tellement fait prévenir d'être prudent dans ce pays qu'on était prêt aux pires scénarios en arrivant à Nairobi. Finalement, tout s'est bien passé, le pire s'est avéré être le traffic monstre qui encombre la ville en permanence!

Pour commencer ce nouveau segment de notre voyage, on a eu la chance d'être invités à souper chez une amie, Jasmine, qui a cuisiné tout un festin pour nous. Elle et son colloc nous on donné pleins de bons conseils pour voyager au Kenya et nos préoccupations sur le pays ont vite été dissipées.

On n'a pas perdu de temps dans la capitale et on s'est tout de suite dirigé vers la région des lacs du Rift Valley. Premier stop: le lac Nakuru, qui est réputé pour sa population de flamands roses. Malheureusement, le lac est inondé depuis quelques années et sa salinité a changé. Les algues spécifiques qui servent de nourriture aux flamands rose ont donc diminuées, forçant des milliers d'oiseaux à se relocaliser. Qu'à cela ne tienne, on a quand même fait un petit safari d'une journée autour du lac pour profiter de jolies vues et d'une quantité d'oiseaux impressionnantes. Le parc national de Nakuru est petit et tout près d'une zone habité; alors, les gros animaux sont concentrés et facile à voir. En une journée, on a croisé des buffles, zèbres, giraffes, rhinocéros et gazelles. On a même aperçu de loin notre première lionne!

Comme les safaris et les entrées de parc nationaux sont très coûteux, on a décidé de se limiter à une autre grande excursion en Tanzanie. Avec ce plan en tête, on s'est mis à chercher des locations et des activités budget. C'est ce qui nous a amenés au lac Baringo, lieu présumé de la relocalisation des flamands rose de Nakuru. Pas de chance, les flamands n'étaient pas au rendez-vous et le camping sur le bord du lac où on devait se loger était aussi inondé. Par contre, on a fait la connaissance de Nabu, un grand géant d'origine Turkana qui nous a promené en bateau sur le lac pour voir des aigles pêcheurs et des hippopotames. Il nous a aussi trouvé une place pour se loger dans un petit hôtel à une chambre, maintenant situé juste au bord du lac grâce aux inondations. Nos hôtes étaient comblés d'avoir des touristes à s'occuper et on a été traité aux petits oignons. C'est d'ailleurs en se promenant autour du petit village qu'on commencé à constater l'hospitalité des locaux. Les gens ont la conversation facile dans ce pays et c'est particulièrement vrai de Baringo. On a vite appris un peu de Swahili! D'ailleurs, pour ceux qui ont vu le film le roi Lion, vous avez déjà une base dans ce language:

Simba = lion
Rafiki = ami (celui là on ce le fait dire régulièrement)
Puma = idiot ou stupide
Hakuna matata = Ce mot signifie que tu peux vivre ta vie, sans aucun soucis.... (petite toune dans la tête pour tout l'monde!)

Pour nous, hakuna matata signifie que, contrairement à l'Éthiopie, on peut prendre nos transports à l'heure qui nous convient, grâce aux innombrables "matatus" ou minibus qui roulent comme des fous sur toutes les routes du pays. Après Baringo, on a choisi d'aller au lac Naivasha, une destination nécessitant quatre transfert de matatu pour se rendre. Nos "traumatismes" de transport Éthiopien nous rendaient sceptiques de réaliser se trajet en une seule journée, mais à notre grand étonnement, ça s'est très bien passé!

Pour clôturer notre séjour dans la région des lacs, on s'est loué des vélos et on est allé visiter le petit, et donc moins cher, parc national de Hell's Gate. Je ne sais pas pourquoi ils appellent ça comme les portes de l'enfer; pour nous c'était le paradis. Au lieu d'être confiné dans un véhicule, on était libre de rouler librement et de s'arrêter quand on voulait. Je peux vous dire que les giraffes c'est bien plus impressionnant quand vous êtes sur votre vélo à 10 mètres d'elles.

En sommes, jusqu'à maintenant, le Kenya est dispendieux, mais facile à voyager. Les gens sont sympathiques et accueillant. Les paysages sont beaux et les animaux bien présents. Pour tout nos amis de Melbourne qui se questionnent sur la nourriture: rien de bien excitant. Le plat de base appelé "ugali" est une pâte de maïs moulu qui ne goûte rien et qui est généralement accompagné de "sukumawiki", un plat de légume vert qui ressemble à des épinards coriaces. C'est servi avec des sauces et viandes tous plus ennuyantes les unes que les autres.
Lever de soleil sur le lac Nakuru.
Aigle pêcheur du lac Baringo.
Nos amis du lac Baringo.
Parc national de Hell's Gate. Notez les zèbres et buffles en arrière plan!

19 janvier 2014

Djibouti

Djibou-quoi? Djibouti! C'est un pays minuscule au bout de la corne Africaine, à l'entrée de la Mer Rouge. L'économie est surtout basée sur les activités portuaires. Cet état indépendant a été une colonie française et de nos jours sert de base militaire pour les Américains, Français et plusieurs autres nations qui ont des intérêts au Moyen-Orient.

Pourquoi avons-nous visité cet endroit? À cause des requins-baleines! En fait ce ne sont pas des baleines, parce qu'ils ne sont pas des mammifères. Ils sont juste les plus gros poissons de la mer, de gentils géants. Ils sont constamment en migration autour du globe et certains passent par le Djibouti entre novembre et janvier. On ne pouvait surtout pas manquer ça!

Notre séjour a été assez bref, à cause du coût de la vie élevé et de la petitesse du pays. Il a aussi été largement sans incidents ou fait saillants. La plus grande aventure a surtout été de si rendre! Comme on s'est fait dire par plusieurs officiels: "Les gens normaux prennent l'avion pour entrer au Djibouti!"  Nous, on voulait prendre l'autobus depuis l'Éthiopie...

À Dire Dawa (Éthiopie), on s'est mis en quête de deux choses: la station d'autobus pour le Djibouti et un visa. Souvenez-vous, à Addis Ababa ont s'était fait refuser et envoyer au consulat de Dire Dawa. Évidemment, dans cette ville ont s'est fait demander pourquoi on n'avait pas fait notre visa dans la capitale...

Difficile de dire ce qui a été le plus difficile à trouver! Après plusieurs pérégrinations dans la ville, on a trouvé une cours vacante, à l'exception d'un monsieur assis par terre. Il ne parlait pas anglais, mais il nous a fait comprendre que si on revenait le matin, on pourrait acheter des billets d'autobus pour le Djibouti.

Du côté du consulat, les choses semblaient positives quand on a pu acheter un visa qui devait être prêt la journée même. Forcément, il n'était pas prêt à l'heure convenue. La raison du retard? Le consul était occupé à brouter! Pour ceux qui s'imagine le bonhomme à quatre pattes dans le champs en compagnie de ses vaches, une mise en contexte est requise. Les Éthiopiens et les Djiboutiens ont l'habitude de manger une plante stimulante appeler le "chat" ou "quat". C'est donc parce que le consul était très occupé à une activité pressante qu'on a été pris pour attendre notre visa encore une journée de plus.

Le lendemain, après avoir obtenu notre visa, il ne restait plus qu'à régler la situation de l'autobus. Ne sachant toujours pas d'où et quand l'autobus pour le Djibouti partait, on a décidé de retourner voir notre ami de la cours vacante pour essayer d'obtenir plus d'information. Surprenament, il y avait un autobus de stationné et notre monsieur avait deux billets gardés spécialement pour nous. Notre joie a été de courte durée quand les procédures d'embarquement ont prises plus de deux heures parce que les places étaient moins nombreuses que les passagers et que tout le monde s'enguelait à propos de leur cargo de "chat" .

Techniquement c'est un trajet de 8 heures... En réalité, il nous a fallu deux jours. Tout le long du trajet, on s'arrêtait partout pour contrôler le "chat" dans l'autobus. Bref, chacun des nombreux officiels le long de la route prélevaient une sorte de taxe de quelques branches, ce qui provoquait d'interminables complaintes de la part des passagers.

Arrivé à la frontière, on a du dormir dehors puisqu'il était trop tard pour passer au Djibouti. Heureusement, on s'est fait des amis Djiboutiens qui étaient très surpris de voir des blancs s'adapter à leur mode de vie. Ils ont réussi à nous dénicher un repas. Le service incluait même une bâche de toile pour dormir dessus! C'est donc de cette manière qu'on a célébré la nouvelle année: couchés dans le sable dans le milieu de nulle part!

Après notre dur voyage, ce fut un choc d'arriver dans la capitale. Le quartier européen avait définitivement un air de France tropicale! Épuisés de nos expériences Éthiopiennes, on a choisi de s'en tenir à la ville et à un peu de plongée, histoire de prendre des vacances de nos vacances. On s'est trouvé une charmante auberge qui servait des pains au chocolat et autres pâtisseries tous les jours pour le petit déjeuner. Vraiment, notre séjour a été marqué par les expériences culinaires de grande qualité. Les français ont vraiment laissé leur marque, à notre plus grand bonheur. Surtout, le changement était bien apprécié après deux mois d'injera.

On a réussi à accomplir le but ultime de notre voyage: voir les requins-baleines! Ils étaient tellement proche de nous que l'un d'eux m'a même frôlé pendant que j'observais son congénère. C'est assez impressionnant d'avoir un poisson de 8 mètre de long qui se frotte sur vous. En plus, ceux que l'on a vu n'étaient que des adolescents de petite taille!

Pour l'anniversaire de David, on s'est gâté en louant un petit chalet sur l'île de Moucha et on y a plongée pour deux jours. Étant les seuls clients à coucher sur l'île, on avait l'impression d'être des joyeux naufragés. La plongée était bonne et on est même aller voir une épave.

Bref, notre détour au Djibouti a été relaxant après les exigences du voyage indépendant en Éthiopie. On est maintenant prêt à profiter de la prochaine étape: l'Afrique de l'Est, en commençant par le Kenya.

Autobus de Dire Dawa à la frontière du Djibouti
Djibouti ville - Quartier Européen
Île de Moucha

17 janvier 2014

Ethiopia Food Highlights

I know, we have been quiet for a while. We hope everyone had a great Christmas and New Year! Here in Africa, we're still alive and kicking, two countries further...

But everything in its time. For now, due to popular demand, let's end our entries for Ethiopia with a description of the food there.

To start with, we have to talk about the injera. It's the staple of Ethiopian food and is present in all the local meals, from breakfast to dinner. Basically, it's a kind of pancake made with fermented the, an indigenous cereal. It's a bit bitter to the taste which makes it go wonderfully well with the various wots, tibs and kitfo that are laid on it. The way to eat it is simply to tear a bit of the injera with your hand, grab something from the communal plate and bring to your mouth.

Some of our favorite accompaniments include the famous doro wot (chicken with berbere sauce, served with a boiled egg), beef or goat tibs (pieces of chargrilled meat in spices), kitfo (marinated minced meat, raw or warmed up) and, of course, our essential of road stops where we couldn't entirely trust the cooking: the shiro (a chickpea puree).

Now, even though the Ethiopian food was delicious, we must admit that we didn't feel like it for every meal. Fortunately, even though the Ethiopians fought hard against the invasion from the Italians throughout their history, they at least allowed their cuisine to be commonly available. This means that practically everywhere, we could find decent pizzas and good pastas with a bolognese sauce that could rival the best homemade one from Québec! Oh, there were also plenty of burger places, but after some experience with my head outside of a bus window for hours, we didn't feel like trying them too often... It didn't stop Geneviève to have the kitfo whenever she could!

One thing we found very different from our normal diet was the abundance of carbs in every meal. There was either injera or a lot of those sweet bread rolls. There weren't many veggies as well, despite the Ethiopians having two religious vegetarian fasting days every week. That was probably because their local crops was mostly limited to onions, tomatoes and cabbage.

One thing they we did enjoy a lot were the fruit juices. Again, the variety was limited to a few seasonal fruits: mango, papaya, banana and avocado, but they could turn those into tasty juices. Yes, even the avocado! My favourite was a mix of avocado and mango.

Talking about beverages, some other regulars included the famous Ambo, a sparkling mineral water that sparkled so much that every sip brought a mini shower to the face and St-George beer, the best one to our taste. By the way, if you travel to Ethiopia, steer clear of the wines!

Finally, we couldn't conclude this entry without talking about our highlight of Ethiopia (yes, probably even more than the Simien Mountains): Bunna! Coffee was discovered in Ethiopia and it is still very strong in their traditions. The best way to have it is definitely the traditional way, boiled in a ceramic pot over ambers and poured in a small drinking cup, often with plenty of sugar, while incense is burned to enhance the experience.

Injera with a selection of vegetarian dishes, served on fasting days. 
Kitfo and St-George beer. 
Spaghetti, sweet rolls and Ambo. 
Mixed fruit juice. 
Bunna.