27 janvier 2014

Karibu Kenya

Il n'y a pas de caribou au Kenya, mais si on devait décrire notre impression du pays en un mot, on choisirait "Karibu", qui veut dire bienvenu en Swahili.

On s'est tellement fait prévenir d'être prudent dans ce pays qu'on était prêt aux pires scénarios en arrivant à Nairobi. Finalement, tout s'est bien passé, le pire s'est avéré être le traffic monstre qui encombre la ville en permanence!

Pour commencer ce nouveau segment de notre voyage, on a eu la chance d'être invités à souper chez une amie, Jasmine, qui a cuisiné tout un festin pour nous. Elle et son colloc nous on donné pleins de bons conseils pour voyager au Kenya et nos préoccupations sur le pays ont vite été dissipées.

On n'a pas perdu de temps dans la capitale et on s'est tout de suite dirigé vers la région des lacs du Rift Valley. Premier stop: le lac Nakuru, qui est réputé pour sa population de flamands roses. Malheureusement, le lac est inondé depuis quelques années et sa salinité a changé. Les algues spécifiques qui servent de nourriture aux flamands rose ont donc diminuées, forçant des milliers d'oiseaux à se relocaliser. Qu'à cela ne tienne, on a quand même fait un petit safari d'une journée autour du lac pour profiter de jolies vues et d'une quantité d'oiseaux impressionnantes. Le parc national de Nakuru est petit et tout près d'une zone habité; alors, les gros animaux sont concentrés et facile à voir. En une journée, on a croisé des buffles, zèbres, giraffes, rhinocéros et gazelles. On a même aperçu de loin notre première lionne!

Comme les safaris et les entrées de parc nationaux sont très coûteux, on a décidé de se limiter à une autre grande excursion en Tanzanie. Avec ce plan en tête, on s'est mis à chercher des locations et des activités budget. C'est ce qui nous a amenés au lac Baringo, lieu présumé de la relocalisation des flamands rose de Nakuru. Pas de chance, les flamands n'étaient pas au rendez-vous et le camping sur le bord du lac où on devait se loger était aussi inondé. Par contre, on a fait la connaissance de Nabu, un grand géant d'origine Turkana qui nous a promené en bateau sur le lac pour voir des aigles pêcheurs et des hippopotames. Il nous a aussi trouvé une place pour se loger dans un petit hôtel à une chambre, maintenant situé juste au bord du lac grâce aux inondations. Nos hôtes étaient comblés d'avoir des touristes à s'occuper et on a été traité aux petits oignons. C'est d'ailleurs en se promenant autour du petit village qu'on commencé à constater l'hospitalité des locaux. Les gens ont la conversation facile dans ce pays et c'est particulièrement vrai de Baringo. On a vite appris un peu de Swahili! D'ailleurs, pour ceux qui ont vu le film le roi Lion, vous avez déjà une base dans ce language:

Simba = lion
Rafiki = ami (celui là on ce le fait dire régulièrement)
Puma = idiot ou stupide
Hakuna matata = Ce mot signifie que tu peux vivre ta vie, sans aucun soucis.... (petite toune dans la tête pour tout l'monde!)

Pour nous, hakuna matata signifie que, contrairement à l'Éthiopie, on peut prendre nos transports à l'heure qui nous convient, grâce aux innombrables "matatus" ou minibus qui roulent comme des fous sur toutes les routes du pays. Après Baringo, on a choisi d'aller au lac Naivasha, une destination nécessitant quatre transfert de matatu pour se rendre. Nos "traumatismes" de transport Éthiopien nous rendaient sceptiques de réaliser se trajet en une seule journée, mais à notre grand étonnement, ça s'est très bien passé!

Pour clôturer notre séjour dans la région des lacs, on s'est loué des vélos et on est allé visiter le petit, et donc moins cher, parc national de Hell's Gate. Je ne sais pas pourquoi ils appellent ça comme les portes de l'enfer; pour nous c'était le paradis. Au lieu d'être confiné dans un véhicule, on était libre de rouler librement et de s'arrêter quand on voulait. Je peux vous dire que les giraffes c'est bien plus impressionnant quand vous êtes sur votre vélo à 10 mètres d'elles.

En sommes, jusqu'à maintenant, le Kenya est dispendieux, mais facile à voyager. Les gens sont sympathiques et accueillant. Les paysages sont beaux et les animaux bien présents. Pour tout nos amis de Melbourne qui se questionnent sur la nourriture: rien de bien excitant. Le plat de base appelé "ugali" est une pâte de maïs moulu qui ne goûte rien et qui est généralement accompagné de "sukumawiki", un plat de légume vert qui ressemble à des épinards coriaces. C'est servi avec des sauces et viandes tous plus ennuyantes les unes que les autres.
Lever de soleil sur le lac Nakuru.
Aigle pêcheur du lac Baringo.
Nos amis du lac Baringo.
Parc national de Hell's Gate. Notez les zèbres et buffles en arrière plan!

19 janvier 2014

Djibouti

Djibou-quoi? Djibouti! C'est un pays minuscule au bout de la corne Africaine, à l'entrée de la Mer Rouge. L'économie est surtout basée sur les activités portuaires. Cet état indépendant a été une colonie française et de nos jours sert de base militaire pour les Américains, Français et plusieurs autres nations qui ont des intérêts au Moyen-Orient.

Pourquoi avons-nous visité cet endroit? À cause des requins-baleines! En fait ce ne sont pas des baleines, parce qu'ils ne sont pas des mammifères. Ils sont juste les plus gros poissons de la mer, de gentils géants. Ils sont constamment en migration autour du globe et certains passent par le Djibouti entre novembre et janvier. On ne pouvait surtout pas manquer ça!

Notre séjour a été assez bref, à cause du coût de la vie élevé et de la petitesse du pays. Il a aussi été largement sans incidents ou fait saillants. La plus grande aventure a surtout été de si rendre! Comme on s'est fait dire par plusieurs officiels: "Les gens normaux prennent l'avion pour entrer au Djibouti!"  Nous, on voulait prendre l'autobus depuis l'Éthiopie...

À Dire Dawa (Éthiopie), on s'est mis en quête de deux choses: la station d'autobus pour le Djibouti et un visa. Souvenez-vous, à Addis Ababa ont s'était fait refuser et envoyer au consulat de Dire Dawa. Évidemment, dans cette ville ont s'est fait demander pourquoi on n'avait pas fait notre visa dans la capitale...

Difficile de dire ce qui a été le plus difficile à trouver! Après plusieurs pérégrinations dans la ville, on a trouvé une cours vacante, à l'exception d'un monsieur assis par terre. Il ne parlait pas anglais, mais il nous a fait comprendre que si on revenait le matin, on pourrait acheter des billets d'autobus pour le Djibouti.

Du côté du consulat, les choses semblaient positives quand on a pu acheter un visa qui devait être prêt la journée même. Forcément, il n'était pas prêt à l'heure convenue. La raison du retard? Le consul était occupé à brouter! Pour ceux qui s'imagine le bonhomme à quatre pattes dans le champs en compagnie de ses vaches, une mise en contexte est requise. Les Éthiopiens et les Djiboutiens ont l'habitude de manger une plante stimulante appeler le "chat" ou "quat". C'est donc parce que le consul était très occupé à une activité pressante qu'on a été pris pour attendre notre visa encore une journée de plus.

Le lendemain, après avoir obtenu notre visa, il ne restait plus qu'à régler la situation de l'autobus. Ne sachant toujours pas d'où et quand l'autobus pour le Djibouti partait, on a décidé de retourner voir notre ami de la cours vacante pour essayer d'obtenir plus d'information. Surprenament, il y avait un autobus de stationné et notre monsieur avait deux billets gardés spécialement pour nous. Notre joie a été de courte durée quand les procédures d'embarquement ont prises plus de deux heures parce que les places étaient moins nombreuses que les passagers et que tout le monde s'enguelait à propos de leur cargo de "chat" .

Techniquement c'est un trajet de 8 heures... En réalité, il nous a fallu deux jours. Tout le long du trajet, on s'arrêtait partout pour contrôler le "chat" dans l'autobus. Bref, chacun des nombreux officiels le long de la route prélevaient une sorte de taxe de quelques branches, ce qui provoquait d'interminables complaintes de la part des passagers.

Arrivé à la frontière, on a du dormir dehors puisqu'il était trop tard pour passer au Djibouti. Heureusement, on s'est fait des amis Djiboutiens qui étaient très surpris de voir des blancs s'adapter à leur mode de vie. Ils ont réussi à nous dénicher un repas. Le service incluait même une bâche de toile pour dormir dessus! C'est donc de cette manière qu'on a célébré la nouvelle année: couchés dans le sable dans le milieu de nulle part!

Après notre dur voyage, ce fut un choc d'arriver dans la capitale. Le quartier européen avait définitivement un air de France tropicale! Épuisés de nos expériences Éthiopiennes, on a choisi de s'en tenir à la ville et à un peu de plongée, histoire de prendre des vacances de nos vacances. On s'est trouvé une charmante auberge qui servait des pains au chocolat et autres pâtisseries tous les jours pour le petit déjeuner. Vraiment, notre séjour a été marqué par les expériences culinaires de grande qualité. Les français ont vraiment laissé leur marque, à notre plus grand bonheur. Surtout, le changement était bien apprécié après deux mois d'injera.

On a réussi à accomplir le but ultime de notre voyage: voir les requins-baleines! Ils étaient tellement proche de nous que l'un d'eux m'a même frôlé pendant que j'observais son congénère. C'est assez impressionnant d'avoir un poisson de 8 mètre de long qui se frotte sur vous. En plus, ceux que l'on a vu n'étaient que des adolescents de petite taille!

Pour l'anniversaire de David, on s'est gâté en louant un petit chalet sur l'île de Moucha et on y a plongée pour deux jours. Étant les seuls clients à coucher sur l'île, on avait l'impression d'être des joyeux naufragés. La plongée était bonne et on est même aller voir une épave.

Bref, notre détour au Djibouti a été relaxant après les exigences du voyage indépendant en Éthiopie. On est maintenant prêt à profiter de la prochaine étape: l'Afrique de l'Est, en commençant par le Kenya.

Autobus de Dire Dawa à la frontière du Djibouti
Djibouti ville - Quartier Européen
Île de Moucha

17 janvier 2014

Ethiopia Food Highlights

I know, we have been quiet for a while. We hope everyone had a great Christmas and New Year! Here in Africa, we're still alive and kicking, two countries further...

But everything in its time. For now, due to popular demand, let's end our entries for Ethiopia with a description of the food there.

To start with, we have to talk about the injera. It's the staple of Ethiopian food and is present in all the local meals, from breakfast to dinner. Basically, it's a kind of pancake made with fermented the, an indigenous cereal. It's a bit bitter to the taste which makes it go wonderfully well with the various wots, tibs and kitfo that are laid on it. The way to eat it is simply to tear a bit of the injera with your hand, grab something from the communal plate and bring to your mouth.

Some of our favorite accompaniments include the famous doro wot (chicken with berbere sauce, served with a boiled egg), beef or goat tibs (pieces of chargrilled meat in spices), kitfo (marinated minced meat, raw or warmed up) and, of course, our essential of road stops where we couldn't entirely trust the cooking: the shiro (a chickpea puree).

Now, even though the Ethiopian food was delicious, we must admit that we didn't feel like it for every meal. Fortunately, even though the Ethiopians fought hard against the invasion from the Italians throughout their history, they at least allowed their cuisine to be commonly available. This means that practically everywhere, we could find decent pizzas and good pastas with a bolognese sauce that could rival the best homemade one from Québec! Oh, there were also plenty of burger places, but after some experience with my head outside of a bus window for hours, we didn't feel like trying them too often... It didn't stop Geneviève to have the kitfo whenever she could!

One thing we found very different from our normal diet was the abundance of carbs in every meal. There was either injera or a lot of those sweet bread rolls. There weren't many veggies as well, despite the Ethiopians having two religious vegetarian fasting days every week. That was probably because their local crops was mostly limited to onions, tomatoes and cabbage.

One thing they we did enjoy a lot were the fruit juices. Again, the variety was limited to a few seasonal fruits: mango, papaya, banana and avocado, but they could turn those into tasty juices. Yes, even the avocado! My favourite was a mix of avocado and mango.

Talking about beverages, some other regulars included the famous Ambo, a sparkling mineral water that sparkled so much that every sip brought a mini shower to the face and St-George beer, the best one to our taste. By the way, if you travel to Ethiopia, steer clear of the wines!

Finally, we couldn't conclude this entry without talking about our highlight of Ethiopia (yes, probably even more than the Simien Mountains): Bunna! Coffee was discovered in Ethiopia and it is still very strong in their traditions. The best way to have it is definitely the traditional way, boiled in a ceramic pot over ambers and poured in a small drinking cup, often with plenty of sugar, while incense is burned to enhance the experience.

Injera with a selection of vegetarian dishes, served on fasting days. 
Kitfo and St-George beer. 
Spaghetti, sweet rolls and Ambo. 
Mixed fruit juice. 
Bunna.